Une vie à l’écoute de cinq années d’enfer.
Voilà un titre provocateur de la part de Greil Marcus, journaliste spécialisé en musique.
Retour donc sur un sujet déjà moultement dépoussiéré au fil du temps, Jim Morisson, avec la promesse habituelle de la découverte de quelque chose de neuf, comme à chaque fois.
Cette
fois-ci cependant, on découvre cet ouvrage sous la forme d’un « essai »,
laissant libre cours aux égarement spirituels de l’écrivain.
Ce dernier nous propose un voyage immersif dans l’ambiance du groupe mystique par excellence, Marcus
nous retranscrit, chanson par chanson, les secrets de fabrications,
ainsi que les prestations scéniques du King Lizard. Il faut donc
clairement déjà disposer d’une bonne appréciation du groupe pour pouvoir
suivre le train, entre mythes de drogues, inspirations créatives,
romances et psychosociologie des sixties, l’essai entraine le lecteur
dans ces années folles, jusqu’à la fin, au bout de la nuit, quand la
musique s’arrête.
Bien qu’il s’appuie sur
un grand nombre d’ouvrages de types divers et variés pour étayer ses
dires, la compréhension complète du livre est ouverte à ceux qui ont
déjà un soupçon de connaissance pour le sujet.
Je le conseille donc aux fans, ou alors aux thésards sur la musique des 60’s.
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