Voilà un nom que l’on n’a pas l’habitude d’entendre, pourtant il a produit des morceaux pour Snoop Dogg, Stevie Wonder ou encore Kendrick Lamar, et c’est même le cousin de Thundercat

Le saxophoniste de 35 ans, originaire de Los Angeles, commence à faire parler de lui outre atlantique, on lui doit en partie la production de To Pimp a Butterly, rien que ça !

Influencé par les plus grands dans sa jeunesse (Miles Davis, John Coltrane, Herbie Hancock ou encore Dr. Dre), il arrive très vite à joindre ses influences jazz à l’univers hip-hop dans lequel il évolue.

 

Quand on lui demande ce qu’il retient de ses influences, on retrouve ce mix de cultures :

« Je viens du centre-sud de Los Angeles, donc le jazz est une influence évidente, même si quand tu es gamin, tu n’as pas vraiment envie
d’écouter John Coltrane, ça sonne juste complètement fou. Du coup ce qui m’en rapprochais le plus était l’album Midnight Marauders, que je pouvais écouter avec mon père qui était saxophoniste de jazz. »

De ces diverses inspirations Terrace Martin en a sorti trois albums studio, et de nombreuses collaborations, son statut de producteur lui a permis de bosser avec les plus grand du milieu, que ce soit en jazz, en hip-hop, en soul …

Pour son nouvel opus, Martin a donc décidé de frapper un grand coup, Velvet Portraits est donc un album regroupant ses expériences acquises au fil des
années, et intégrant quelques-uns de ses collaborateurs et amis comme Keyon Harrold ou Kamasi Washington.
Les 14 tracks proposées offrent un panel très large de l’univers du musicien, allant de ballades jazz, à morceaux hip-hop en passant par des morceaux funky décalés ou de la soul.
Pour sa première sortie sur son propre label Sounds of Crenshaw, Terrace Martin intègre la dynamique actuelle d’albums regroupant le jazz, le hip-hop, et beaucoup plus encore, après Kendrick et Kamasi, c’est à son tour de poser son nom en haut de l’affiche.

On retrouve donc des titres comme « Think of You », avec une piste de saxophone exceptionnelle, ou le R&B funk de « Valdez Off Crenshaw », et encore « Tribe Called West », qui vient à point nommé pour rendre un hommage instrumental à Phife Dawg.

Bref, voilà un album dont on n’a pas fini d’entendre parler, Terrace Martin étant le nouveau nom à retenir dans la clique de producteurs inévitables de la West Coast.

Pour en savoir plus, Velvet Portraits est dispo ici.

Par Renaud Alouche