
En parlant d’histoire, aujourd’hui on écoute celle d’Olivier Gotti, sortant tout juste son premier album nommé Little Boy Child, très attendu, puisque son EP était sorti en 2010.
Entre temps, le guitariste/chanteur aixois a eu l’occasion de visiter un peu du pays, avec une longue tournée des festivals français, lui permettant de partager la scène avec quelques noms comme Guy Bellanger, Bob Brozman, Elliot Murphy, Mountain Men, Carlos Santana et bien d’autres …
Entre temps, le guitariste/chanteur aixois a eu l’occasion de visiter un peu du pays, avec une longue tournée des festivals français, lui permettant de partager la scène avec quelques noms comme Guy Bellanger, Bob Brozman, Elliot Murphy, Mountain Men, Carlos Santana et bien d’autres …
Il a aussi eu l’occasion d’amener sa guitare de l’autre côté de l’atlantique, pour représenter la France lors de l’International Blues Challenge de Memphis, amenant sa musique jusqu’en demi-finale, puis s’est lancé dans un projet de BD concert avec Steve Cuzor, l’idée étant de projeter les images de O’Boys en
accompagnant l’histoire par une prestation live d’Olivier, le tout dans une salle de cinéma.
accompagnant l’histoire par une prestation live d’Olivier, le tout dans une salle de cinéma.
C’est donc avec toutes ses expériences et inspirations que le jeune musicien a décidé de se mettre à l’enregistrement de son premier album, comprenant 12 chansons toutes issues de sa composition personnelle.
On découvre donc l’histoire de ce little boy (dans le même principe que l’opus de Gary Clark Jr sorti il y a quelques mois), en commençant par « This is not a blues », riff de slide guitar introduite par des bruits d’enfants. Une fois l’ambiance posée, l’album déroule avec une excellente variation de styles, de rythmes et de formations, passant aisément de guitare solo à trio, en conservant une homogénéité autour de la voix de Gotti, survolant chacun des titres.
On s’arrêtera avec plaisir sur « Birds in the cage », morceau très électrique, avec la piste de batterie rock de Peter Duke, amenant le morceau dans un style agressif, rappelant quelques titres de Ben Harper, lors de ses premières années avec Rentless Seven.
Puis arrive sur « River in the sea », enregistrée lors d’un live, sortant un son delta blues sortant tout droit des champs de coton, avec une résonance donnant au morceau une puissance qui ne vous lâche plus.
Cet opus se termine sur la chanson éponyme, « Little Boy Child » bouclant à merveille cette première réalisation de la part d’Olivier Gotti par une ballade remplie de couleur, où on retrouve la cour de récréation en fond, et inclus même une petite surprise en toute fin, pour les plus patients d’entre vous.
En conclusion, pour tous ceux qui pensent que le blues n’a plus sa place dans le schéma actuel de l’industrie qu’est la musique, vous avez ici un bel argument vous prouvant le contraire.
Cet album complet et très propre pour un premier, propose à l’auditeur de faire une petite pause dans un univers bien lointain du flux monochrome qui peuple les charts.
Cet album complet et très propre pour un premier, propose à l’auditeur de faire une petite pause dans un univers bien lointain du flux monochrome qui peuple les charts.
L’album est sorti depuis le 6 février, et les dates de tournées sont en train de tomber, à suivre donc.
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