Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler d’un artiste en forte émergence dans le milieu de la musique électronique.
Principalement connu pour son titre « Mi Mujer » ou encore l’album Psychic en collaboration avec Dave Harrigton sous l’effigie du groupe Darkisde.
Il s’avère que le jeune musicien chilien à plus d’un genre dans ses platines, et qu’il est capable d’allier l’électro avec des musiques du monde, du psychédéliques et bien d’autres genres artistiques.
On peut d’ailleurs retrouver cette multitude d’inspirations musicales dans le premier label de Jaar, Clown & Sunset, ouvert en 2008 (il avait alors 18 ans), et regroupant des artistes comme Soul Keita ou Theatre Roosevelt pour des morceaux d’un genre musical difficilement comparable.
Ce label à été fermé en 2011 pour donner naissance à sa version 2.0, j’ai nommé Other People. Nicolas Jaar impose très rapidement son idéal de faire les choses « différemment », au moins au niveau du style.
Un évènement marque tout particulièrement cette volonté, en Février 2012, au MoMA PS1 de New York, le dôme était réservé pour toute Jaar &
Compagnie, ces derniers proposant un live de cinq heures, en très grande partie improvisé, avec une interaction des spectateurs. Bref, Other People était bel et bien un label différent.
Tout ça pour en revenir au sujet principal du jour, étant abonné au label, j’ai la chance de recevoir des nouveaux morceaux tous les dimanches.
Les deux dernières éditions contenaient un live en deux parties, prenant place au Nublu Club de New York, le groupe présent était composé de Dave Harrington (basse & synthé) Will Epstein (saxo + synthé), Tlacael Esparza (batterie), Nicolas Jaar (Synthé), John Stanesco (clarinette – basse) et Matt Meade (guitare)
Verdict : un trip d’une heure et demie, avec des inspirations sorties droit du maître Miles Davis dans son album Big Fun, un sorte de free jazz-électro.
En dehors de l’album du plus grand trompettiste de l’histoire, jamais mes oreilles n’avaient eu l’occasion d’entendre quelque chose de cette trempe là.
En même temps ce n’est pas tant mal, vu la difficulté d’accessibilité à l’émotion transmise par les cinq zouaves sur la scène.
Au final, le voyage se termine, et ne laisse personne indiffèrent, certain diront que c’est à peine de la musique, d’autres diront que ces artistes sont visionnaires.
Je me placerais plutôt dans la deuxième catégorie de personne, conseillant fortement aux amateurs de tout genre de musique d’aller faire un petit tour sur le site du label.
Il m’était impossible de ne pas partager ce label, pas encore assez mis en valeur en Europe, il propose d’après moi de la musique pouvant toucher un public immense.
D’ un morceau deep-house slamé « Ghetto », jusqu’à un hip-hop électro « The Ego », en passant par du free jazz ou du rock
psychédélique… tout le monde peut y trouver son compte, et le pari de Jaar est en train de réussir, ce dernier parvenant à proposer un label diffèrent, sans barrières de genres musicaux.
Je vous souhaite donc une très bonne écoute.
Par Renaud Alouche
Sur les réseaux