L’histoire commence avec un vieil homme, un guerrier, le gardien d’une ville en haut des montagnes, il observe un dojo, où des jeunes s’entraînent nuit et jour.
Ce dernier attend sa dernière heure, quand un combattant parviendra à le vaincre, comme le veux le cycle de la vie.
Finalement, un jour arrive où trois combattants sortent du dojo pour déloger le gardien, malgré leur rapidité, les deux premiers n’arrivent pas à battre le maître, le troisième en revanche parvient à dépasser celui-ci, devenant ainsi le nouveau gardien de la ville.
Sortant de son rêve, le vieil homme se rend compte que ce n’était qu’illusion, et que personne, jusqu’à la fin de ses jours ne parviendra à prendre sa place.
Cette étonnante histoire, aux allures de vieux compte japonais, est le contexte choisi par Kamasi Washington, saxophoniste californien de 34 ans, pour son premier album produit par « Brainfeeder », le label de Flying Lotus, du nom de « The Epic ».
L’épopée se déroule en trois volumes, pour 172 minutes d’enregistrement, comprenant un orchestre de 32 instruments, 20 choristes et 10 musiciens réalisant 17 chansons composées
intégralement par Washington.
intégralement par Washington.
Cet opus est une réelle combinaison entre magie, maîtrise et imagination, sans aucun mot, ce collectif de musiciens nous raconte une histoire ayant un objectif commun : remettre
au goût du jour le Jazz, en retrouvant son côté imprévisible, dangereux et mélodieux.
au goût du jour le Jazz, en retrouvant son côté imprévisible, dangereux et mélodieux.
La première chanson de l’album est évocatrice « Changing of the Guards », comme un message à Miles, Mingus, Monk & Co, indiquant que la relève est en train de
s’assurer.
s’assurer.
Kamasi Washington nous offre un son tout en contrôle, oscillant entre torrent de flammes enflammant chaque coin de la pièce et vagues de calme, permettant à l’auditeur de s’ouvrir
aux sonorités complexes et recherchées de l’album. Les choristes apportent une réelle puissance aux morceaux, permettant
d’amplifier l’impact des cuivres de l’orchestre, menés avec grâce par la précision chirurgicale de Washignton.
Capable de récupérer des inspirations provenant des sources du Jazz, en y alliant les acquis musicaux d’autres genres, le saxophoniste parvient à proposer au Jazz un style musical futuriste, qui pourrait représenter une pérennité non-négligeable.
aux sonorités complexes et recherchées de l’album. Les choristes apportent une réelle puissance aux morceaux, permettant
d’amplifier l’impact des cuivres de l’orchestre, menés avec grâce par la précision chirurgicale de Washignton.
Capable de récupérer des inspirations provenant des sources du Jazz, en y alliant les acquis musicaux d’autres genres, le saxophoniste parvient à proposer au Jazz un style musical futuriste, qui pourrait représenter une pérennité non-négligeable.
L’album est en écoute libre avant sa sortie ici, pour ceux qui sont déjà convaincus, l’album sort le 4 Mai, étant disponible en précommande (en WAV 24 bits), pour un téléchargement en ligne ici.
Capable de récupérer des inspirations provenant des sources du Jazz, en y alliant les acquis musicaux d’autres genres, le saxophoniste parvient à proposer au Jazz un style musical futuriste, qui pourrait représenter une pérennité non-négligeable.
Si vous souhaitez vous faire une idée, deux singles sont déjà disponibles sur SoundCloud, pour ceux qui sont déjà convaincus, l’album sort le 4 Mai.
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