Depuis la sortie en Janvier 2011 de son premier album … The Journey Aflame, Akua Naru a eu du temps pour solidifier sa musique avec de nombreuses dates autour de la planète.

S’étant
rapidement imposée comme un modèle dans la présence des femmes dans le
hip-hop, la jeune chanteuse propose des titres complets, avec une instru
recherchée et un flow très propre.

Son premier album a donc été
l’occasion pour elle de se faire entendre par le monde, notamment avec
des titres comme « The World is Listening » ou encore « Poetry, How Does
it Feel ? ».


Sa prestation Live & Aflame Sessions, sortie en Mai 2012, comprend un petit orchestre personnel et prouve, par le biais des 12 titres enregistrés, qu’Akua Naru est capable d’enrichir ses enregistrement studio par une prestation live digne des plus grandes.

Après quelques années où Naru a pu jouer avec des artistes tels que Fela Kuti, Tony Allen, Patrice, Tété, Wax Tailor et j’en passe, elle revient cette année avec un album rempli d’inspirations diverses, nommé The Miner’s Canary.
Elle déverse à travers ces 16 titres ses luttes et ses espoirs, liant jazz, hip-hop et néo-soul dans un univers bien à elle.
L’album
nous fait rebondir entre des ballades envoutantes comme « The Dark » ou
« Sugar » et des titres dénonçant et gorgés d’énergie comme « Black People »
ou « Boom Bap Back« , le résultat est flamboyant, la voix de Naru survole cette heure de morceaux riches en diversité.

Sorti le 20 Février 2015, ce nouvel opus a reçu un excellent accueil des critiques, que ce soit jazz ou hip-hop, le style d’Akua Naru fait l’unanimité.
La
superbe réalisation pour la pochette de l’album résume en une image ce
que l’on pourrait dire pendant des heures sur cette artiste, sans parler
de la métaphore en clin d’œil la sonnette d’alarme des mineurs (le
Canari),  appuyant ses propos dénonçant un système essoufflé.

Pour ceux qui seraient tentés de la voir en live, ses dates de tournées sont disponibles ici.

Par Renaud Alouche